Le paludisme ou malaria, également appelé « fièvre des marais », est une maladie infectieuse causée par un parasite du genre Plasmodium, qui se transmet par la piqûre de certains moustiques Anophèles. Le paludisme a touché 219 millions de personnes et 435 000 décès en 2017. Il s’agit toujours de la maladie parasitaire la plus importante, touchant principalement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. 80 % des cas sont enregistrés dans 15 pays d’Afrique subsaharienne et en Inde.
Quels sont les symptômes du paludisme ?
La malaria chez les voyageurs est généralement le principal paludisme invasif. Aucune forme tardive ou chronique de maladie n’est décelée. Quelques jours après avoir été infecté par un moustique Anophèle infecté, un paludisme primaire invasif apparaîtra. La fièvre s’accompagne généralement de problèmes digestifs, ce qui indique une fièvre dans l’estomac. En plus de ces symptômes, des maux de tête et des douleurs musculaires surviennent souvent. Pour en savoir plus visitez le site https://www.pasteur-lille.fr/.
Quels sont les destinations voyage les plus atteints ?
Dans 89 pays à travers le monde, principalement en Afrique, en Asie et dans les Amériques, les voyageurs internationaux peuvent être exposés au risque de contracter le paludisme. Bien qu’il n’y ait pas de vaccin spécifique pour cette maladie qui prévaut en Afrique tropicale et subtropicale et en Amérique du Sud, il est recommandé de consulter un médecin avant de vous rendre dans ces destinations, car il pourra vous prescrire un traitement préventif et vous conseiller sur quel anti-moustique utiliser. Voici quelques destinations de voyage où il y a risque de paludisme à Plasmodium falciparum, et où il faut prendre de forte mesure préventive : Afrique du Sud, Algérie, Argentine, le Cap-Vert, le Botswana, le Brésil, le Cameroun, la Chine (principalement dans la province de Yunnan), la Colombie, l’Equateur, l’Inde, le Kenya, Madagascar, Malawi, Mozambique, Népal, Nigéria, Pérou, Tanzanie, Rwanda, Sénégal, Thaïlande, Vietnam, Zambie, Zimbabwe.
Quelques recommandations de l’OMS contre le paludisme
La prévention des piqûres de moustiques entre le coucher et le lever du soleil est la première ligne de défense contre la malaria. Les mesures de protection comprennent le fait de dormir sous des moustiquaires durables imprégnées d’insecticide et l’utilisation de vêtements de protection et d’un insectifuge. Selon le risque de paludisme dans la région qu’ils visitent, les voyageurs internationaux peuvent également avoir besoin d’un traitement préventif (chimioprophylaxie) avant, pendant et après le voyage. Certains voyageurs, en particulier les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli, sont plus susceptibles de contracter une maladie grave s’ils contractent le paludisme. Chez les femmes enceintes, le paludisme augmente le risque de décès maternel, de fausse couche et d’insuffisance pondérale à la naissance, ainsi que le risque de décès néonatal qui y est associé. Les femmes enceintes doivent éviter de se rendre dans les régions où le paludisme se propage et les parents ne sont pas invités à emmener leurs bébés ou leurs jeunes enfants dans des régions où il existe un risque de malaria à Plasmodium falciparum. Si les déplacements ne peuvent être évités, des mesures préventives efficaces doivent être prises même dans les zones où seul le Plasmodium vivax est disséminé, ce qui est très important. Avant de se rendre dans des pays ou des régions où le paludisme est endémique, les voyageurs devraient consulter le Centre national de contrôle des maladies de leur pays ou d’autres organismes qui conseillent aux voyageurs d’obtenir des informations sur les mesures préventives possibles.